Au cours du 19e siècle, on souhaite isoler les individus pouvant déranger l’ordre civil tout en leur donnant un cadre favorable à la guérison. L’asile St-Jean-de-Dieu est ainsi fondé en 1874, à grande distance des quartiers résidentiels. Afin d’être autosuffisant, l’hôpital prend des airs de petit village, bien qu’en réalité, il s’agisse d’un lieu d’enfermement géré par des religieux. Dans les années 20, des infirmières laïques et des médecins entrent à l’hôpital. Tranquillement, la médecine moderne y fait sa place. Une cinquantaine d’années plus tard, l’endroit est affilié à l’Université de Montréal et devient l’hôpital Louis-H.-Lafontaine. Cela marque une cassure dans la gestion des lieux et le traitement des patients. Aujourd’hui, l’endroit porte le nom d’Institut universitaire en santé mentale de Montréal.